Zoé

«RETOUR»
Théâtre • Seul en scène Salle Léo Ferré Création en résidence au Toursky

Gilles Ascaride, Marie Fabre

LE QUATRIÈME TIERS D’UNE TRILOGIE FORT CONNUE

Zoé, telle l’arlésienne, est cette femme dont on parle régulièrement dans la trilogie de Marcel Pagnol et que l’on ne voit jamais : la sœur – honte de la famille pour ses mœurs – d’Honorine (mère de Fanny).

Pièce soliloque, ce seul en scène tout droit sorti de l’imaginaire débordant de truculences de Gilles Ascaride présente cette femme vieillissante, vivant seule dans un petit appartement très modeste à Marseille, dans le quartier de La Plaine (loin du port). Pour l’époque, nous serons dans les années qui ont suivi la libération.

Zoé revient du marché. Portant péniblement un énorme couffin de ses courses, elle vient de grimper cinq étages. Ce couffin et son chat Pompon sont ses interlocuteurs, car Zoé, vieille dame, parle seule, vit seule. La solitude est son quotidien.
En plus de ses courses, elle a monté son courrier. Il y a un faire-part. Sa sœur Honorine est morte. Ses obsèques auront lieu le lendemain.

Cette terrible nouvelle, va réveiller en elle et l’amour pour sa sœur et sa rancœur contre elle (et contre son autre sœur Claudine). Ainsi, elle va se livrer à une espèce de reconstitution de sa vie, loin de sa famille, qui l’a mise à l’index pour ses mœurs dissolus. Elle passera son existence en revue, depuis sa jeunesse ouvrière à la fabrique d’allumettes où elle a été séduite et abandonné par Felipe, un matelot espagnol, jusqu’à sa solitude actuelle.

Gilles Ascaride reconstitue la vie de cette femme, mise à l’index de la société, pour avoir été aimée et abandonnée.
Une œuvre pleine d’humour et d’humanité.

De Gilles Ascaride
Texte publié aux éditions du Fioupélan

Mise en scène
Gilles Ascaride et Marie Fabre

Avec
Marie Fabre

Zoé de Gilles Ascaride

Résidence de création au Toursky